La CNCDH a participé à la pré-session organisée par UPR info dans le cadre de la préparation de l’Examen périodique universel auquel la France se soumettra au premier trimestre 2018.
Magali Lafourcade, secrétaire générale de la CNCDH, est intervenue aux côtés du Contrôleur général des lieux de privation de liberté, de la Ligue des droits de l’homme, de Caritas-Secours catholique et d’ATD Quart Monde, pour présenter devant les missions permanentes réunies à Genève la situation des droits de l’homme en France et les principales recommandations de la CNCDH pour une meilleure effectivité des droits de l’homme dans l’ensemble du territoire de la République, y compris les Outre-mer.
- L’intervention s’est articulée autour des éléments suivants :
- Les menaces pesant sur l’Etat de droit dans le contexte de la lutte contre le terrorisme
- La prévention de la radicalisation
- La lutte contre les contrôles aux faciès et les abus des forces de l’ordre
- La surpopulation carcérale
- La situation des migrants, demandeurs d’asile et des défenseurs des droits des migrants
- La lutte contre la traite des êtres humains
- La pauvreté et le mal logement
- La lutte contre la haine et l’intolérance
- Les droits des personnes handicapées
Le dialogue interactif avec les missions permanentes à Genève est essentiel pour promouvoir les recommandations qui pourront être portées par les Etats dans le cadre de l’EPU de la France. De nombreuses ONG ont bénéficié de la plateforme offerte par UPR Info pour échanger avec les missions permanentes.
Pour rappel, la CNCDH a élaboré une contribution écrite à l’attention du Conseil des droits de l’homme, présentant les axes qu’elle estime devoir être examinés en priorité lors de l'Examen périodique universel de la France. Cette contribution doit s’analyser comme une source d’information permettant aux Missions permanentes des pays du Conseil des droits de l’homme et des ONG de formuler des recommandations pertinentes à l’attention de la France. La contribution de la CNCDH peut s’analyser comme une feuille de route pour une meilleure effectivité des droits humains en France. Elle est publique et a été envoyée au Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies, le 28 juin 2017.