Le Prix Liberté 

Le Prix Liberté est un projet pédagogique de sensibilisation à la liberté, à la paix et aux droits de l’Homme ancré dans les valeurs portées par le Débarquement du 6 juin 1944 en Normandie.

Le Prix Liberté invite les jeunes de 15 à 25 ans en France et dans le monde entier, à désigner chaque année une personne ou une organisation engagée dans un combat exemplaire en faveur de la liberté. 

Proposé par la Région Normandie, mis en œuvre avec l’Institut international des droits de l’Homme et de la paix, en partenariat étroit avec les Autorités Académiques de Normandie et le réseau Canopé, le Prix Liberté constitue un hommage à tous ceux qui se sont battus et continuent de se battre pour cet idéal. 

La CNCDH, portée par son désir de développer la participation des jeunes et de diffuser l’éducation aux droits humains, participe depuis plusieurs années au Prix, et a accueilli un premier événement en 2024.

L’édition 2025

• De septembre à janvier : les jeunes du monde entier ont proposé la personne ou l’organisation dont ils souhaitaient faire connaître le combat pour la liberté ; 

L’2IDHP a reçu plus de 600 propositions. 

• Le jury composé exclusivement de jeunes de 15 à 25 ans venus du monde entier s’est réuni du 10 au 14 février et a sélectionné trois nommés.
• Du 20 mars au 30 avril, les jeunes du monde entier sont appelés à voter pour le candidat de leur choix. Le vote se passe en ligne et lors d’événements-vote organisés dans différents pays.
• La cérémonie de remise du Prix liberté aura lieu le 3 juin à Caen. 

Cette année, les trois nommés sont 

• Gisèle Pélicot, engagée pour le droit à la dignité et contre les violences sexuelles ;
• Melati Wijsen, militante indonésienne pour la protection de l’environnement et le droit à la participation ;
• L’association WAPA - War Affected People’s Association, mobilisée pour les droits des enfants et contre l’exploitation des enfants soldats. 

Plus d'infos sur le Prix Liberté

L’événement-vote du 8 avril – Rencontre avec Alpha Kaba

Pour la 2e année consécutive, la CNCDH accueilli un événement-vote le 8 avril, en partenariat avec l’2IDHP et la Fondation pour la mémoire de l’esclavage. 

Plus de 300 jeunes ont échangé sur les notions de liberté, d’engagement, de la place des jeunes, puis sur l’esclavage moderne. 

En point d’orgue de l’après-midi, le témoignage d'Alpha Kaba, journaliste guinéen forcé de fuir son pays et esclave des milices libyennes. 

L'émotion était palpable parmi les jeunes qui l'ont écouté raconter son enfance, son rêve de devenir journaliste, sa fuite de la Guinée parce qu'il avait osé donner la parole à ses concitoyens sur leur quotidien, les trois années d'esclavage qui ont suivi, tombé dans les mains de milices en Lybie, sa traversée de la Méditerranée et son sauvetage par Aquarius. Alpha Kaba leur a parlé de leurs libertés, de la chance d'être en France, de l'impératif de lutter contre la xénophobie, de l'impératif d'alerter sur l'existence de l'esclavage dans le monde et de la possibilité pour tout un chacun de faire changer les choses à son niveau. Alpha Kaba a raconté son parcours dans un livre Esclave des milices. Voyage au bout de l'enfer lybien, paru aux éditions Fayard en 2019.