À la veille de la COP27, l'Alliance globale des Institutions nationales des droits de l'homme (GANHRI), dont la CNCDH fait partie, adresse une lettre ouverte aux gouvernements afin qu’ils placent les droits humains au cœur de leur action climatique.

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Mis à jour le 2 novembre 2022

Préoccupées par les impacts négatifs sans précédent du changement climatique sur la planète et par la nécessité de mettre en cohérence les mesures d'atténuation et d'adaptation avec les droits humains, les institutions membres de GANHRI se sont engagées à promouvoir une action climatique fondée sur les droits humains par le biais de leurs missions de conseil, de contrôle, et de leurs actions de sensibilisation, au niveau national, régional et international au sein des Nations Unies en particulier. 

Dans cette lettre ouverte, GANHRI appelle notamment les gouvernements à : 

  • revoir à la hausse leur engagement respectif pour limiter l'augmentation de la température à 1,5°, conformément à l’Accord de Paris ;
  • renforcer et intensifier les mesures d'adaptation pour faire face aux effets actuels et à venir du changement climatique sur les droits humains ;
  • renforcer leur coopération internationale, y compris financière, afin que les pays les plus impactés par la crise climatique aient aussi accès aux savoir-faire, à la technologie et aux bonnes pratiques, et établir des mesures visant à prendre en charge des pertes et dommages ;
  • garantir la participation dans le cadre de la COP27 des représentants de la société civile dont les femmes, les enfants, les peuples autochtones, les communautés locales, les défenseurs des droits humains en matière environnementale, les migrants, les personnes handicapées ainsi que des représentants des États les plus touchés par le changement climatique ;
  • respecter, protéger et réaliser les droits humains dans toutes les actions de lutte contre le changement climatique.

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