Dans un courrier au ministre de l'Europe et des Affaires étrangères début mars, le président de la CNCDH l'appelle à mobiliser les partenaires européens de la France pour que l'UE compense les pertes de financements liées à la suspension des programmes financés par l'USAID.

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Mis à jour le 11 mars 2025

Dans un courrier en date du 5 mars 2025, le président de la CNCDH fait part au ministre des Affaires étrangères des vives inquiétudes de la Commission au regard de l'impact de la suspension de la quasi totalité des programmes de l'USAID sur de très nombreux acteurs engagés dans l'aide humanitaire, l'aide au développement et la défense des droits humains. Ce sont, dans le monde, notamment en Europe, plus d'une centaine de millions de personnes, bénéficiaires de ces programmes, qui sont impactées. 

Jean-Marie Burguburu souligne dans ce courrier que les financements soutiennent des activités d'aide humanitaire, de promotion et de protection des droits des minorités, mais aussi des médias libres, et alerte sur le désengagement d'autres bailleurs de fonds que cela pourrait entraîner.

Je vous appelle donc solennellement à agir auprès des institutions européennes pour compenser une partie des pertes occasionnées par le retrait des fonds américains alloués à l’aide humanitaire et au développement, ainsi qu’aux programmes dédiés à la défense des valeurs démocratiques. A tout le moins, il est impératif d’assouplir les règles de cofinancement qui pèsent sur les ONG pour accéder aux fonds européens. 

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