Pour cette 36e édition, la CNCDH a décidé de récompenser des projets sur le thème : Protection des droits des personnes civiles dans toute situation liée à un conflit armé.

test
Mis à jour le 6 juin 2024

Le thème : Protection des droits humains des personnes civiles dans toute situation liée à un conflit armé

L’année 2024 marque la célébration des 75 ans des Conventions de Genève adoptées en 1949. L’une d’elles vise spécifiquement la protection des personnes civiles dans les situations de conflits armés. Les violations massives et/ou graves des droits des personnes civiles se trouvant dans des situations de conflits armés, qui se multiplient à l’échelle de la planète, frappent la conscience humaine.

Or, le droit international humanitaire n’est ni une promesse ni une œuvre de charité, mais un corpus juridique qui engage toutes les parties au conflit à le respecter et tous les États du monde à le faire respecter. De surcroît, le droit international des droits de l’homme reste applicable, même dans les situations de conflits armés.

Dans ces situations, les populations civiles peuvent être exposées à des violences physiques, au meurtre, au viol et aux violences sexuelles utilisés comme armes de guerre, à la famine, à l’obstruction de l’acheminement de l’aide humanitaire, à des déplacements forcés, à des disparitions forcées, à des risques sanitaires, à des destructions massives de leurs biens et de biens publics, à la destruction du patrimoine culturel, à de la désinformation, à des dommages environnementaux, etc…

Peuvent candidater

Peuvent faire acte de candidature les personnes ou organisations non gouvernementales portant un ou plusieurs projets de terrain visant, par exemple, à :

  • promouvoir la protection des populations civiles dans les situations de conflits armés ; 
  • mener des actions de protection des populations civiles se trouvant dans des situations de conflits armés ;
  • concourir à l’établissement des faits de violations des droits des personnes civiles, à la poursuite des auteurs des violations, à l’accès effectif à la justice nationale, régionale et internationale ;
  • contribuer à la réparation des préjudices subis par les personnes civiles et à la reconstruction physique et psychique des victimes de violations.

Procédure

Tous les candidates et candidats doivent remplir le dossier de candidature disponible ci-contre en français. 

Date limite de candidature : 15 septembre minuit.