A l'occasion de l'audition de la France par le Comité des droits de l'enfant des Nations Unies les 13 et 14 janvier, UNICEF France publie un rapport choc "Les enfants peuvent bien attendre".

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Mis à jour le 3 mai 2021

A l’occasion de l’audition de la France par le Comité des droits de l’enfant de l’ONU, les 13 et 14 janvier 2016, l’UNICEF France publie « Les enfants peuvent bien attendre », un titre fort mais révélateur des contributions compilées dans cet ouvrage collectif.

Préfacé par Christiane Taubira, Garde des Sceaux et ministre de la Justice, le livre donne la parole, de manière transversale et inédite, à 25 experts exerçant dans le champ de l’enfance et de l’adolescence (chercheurs, sociologues, avocats et magistrats, professionnels ou encore élus), et, pour la première fois, à quatre Défenseures des enfants, qui partagent leurs réflexions sur l’effectivité des droits de l’enfant aujourd’hui en France. A l’aune de l’examen de l’application de la Convention internationale des droits de l’enfant, si chacun livre sa vision et son analyse de la mesure de son effectivité, tous parviennent à un constat critique : reconnaître des droits ne suffit pas. Un long chemin reste à parcourir, celui de l’effectivité des droits.

En reconnaissant que la France a fait de nombreux progrès depuis 25 ans, il lui reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour que chaque enfant puisse pleinement accéder à ses droits fondamentaux, en particulier pour les enfants les plus vulnérables. Dans son avant-propos, Jean-Marie Dru, Président de l’UNICEF France est formel : « la seule réflexion qui doit guider pouvoirs publics comme société civile est finalement bien celle qui conduit à mesurer les écarts entre les droits formels et les droits réels des enfants. »

Et la CNCDH 

La CNCDH, en sa qualité d'Institution nationale des droits de l'homme, accréditée auprès des Nations Unies, sera auditionnée par le Comité des droits de l'enfant. Le gouvernement avait saisi la Commission sur son projet de réponse aux questions du Comité courant 2015, en raison de son expertise et de son rôle de surveillance de la mise en oeuvre des conventions internationales.

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