L’initiative Jeunes en quelques mots

Le droit à la participation est un droit fondamental prévu notamment par la Déclaration des droits de l’homme de 1948. Pourtant, la CNCDH dresse un triste constat : la voix des jeunes peine encore à être entendue. Cette faible représentation entre en contradiction avec le principe de diversité des voix, indispensable pour toute démocratie ainsi qu’avec les grands principes de la Convention internationale des droits de l’enfant qui rappelle leur pouvoir d’action sur la société. .

Désireuse de permettre une meilleure prise en compte de la parole des jeunes dans l’élaboration des politiques publiques, la CNCDH a décidé de lancer l’Initiative Jeunes. 

Ce sont ainsi 24 jeunes qui ont été sélectionnés par un jury composé de membres de la CNCDH (parmi une centaine de candidatures) pour travailler, pendant un an, sur des problématiques liées à l’effectivité des droits humains en France. 

Un séminaire pour faire connaissance et commencer à réfléchir ensemble

Axé autour de la participation des jeunes et de leur empowerment, les jeunes ont échangé le premier jour sur la thématique des droits fondamentaux et ont pu assister à des ateliers et conférence sur différentes thématiques (droits humains et sport, droits humains et relations police-populations, droits de l’enfant, système international de protection des droits de l’homme …). Cette journée s’est clôturée par une visite de l’Assemblée nationale. 

La deuxième journée était entièrement dédiée à la thématique du handicap, thématique sur laquelle ils travailleront tout particulièrement pendant les 4 prochains mois. Les participants de l’Initiative jeunes ont pu partager leurs connaissances, perceptions et envies sur le handicap. Ils ont ensuite déterminé en sous-groupes la production d’un support de sensibilisation/stratégie et support de plaidoyer/d’éducation aux droits humains qu’ils produiront sur le sujet.

Le weekend a été ponctué de plusieurs temps forts : la rencontre avec le Président de la CNCDH Jean-Marie Burguburu, un échange impromptu, dans les couloirs de l’Assemblée nationale, avec le député Iñaki Echaniz et une belle vue sur la Tour Eiffel après le dîner. 

Engagement !

C’est le mot qui décrit le mieux ce séminaire. Jeunes et tutrices et tuteurs sont ressortis mutuellement renforcés dans leur engagement à promouvoir les droits humains, et à contribuer à leur effectivité.